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Ce que j'ai appris avec Michael, 22 ans, développeur chez Dropbox

Photo du rédacteur: Gregory PouyGregory Pouy

Quand on est à San Francisco, on a envie de découvrir la ville évidemment mais pour moi qui suis définitivement tourné vers les individus, j'avais surtout envie de profiter de mon passage pour rencontrer des personnes. Pas celles de Google ou d'Apple (bien que je ne dirais pas non) mais surtout des personnes présentes dans des start-up qui perçent depuis peu de temps. AInsi, j'ai pu faire l'interview de l'un des fondateurs d'Airbnb, que j'espère vraiment intéressante (vous me direz ca à publication) et puis, de discuter avec un développeur de 22 ans chez Dropbox. Si vous ne connaissez pas Dropbox, je vous invite à suivre ce lien : il s'agit d'un outil qui permet d'avoir son disque dur sur le web  (en "cloud" comme on dit dans certains milieux). Rapidement, cela signifie que quand vous travaillez sur un projet au bureau, vous pouvez le retrouver chez vous, le modifier puis aller sur l'ordi d'un hôtel xy et le reprendre, idem avec votre Ipad (sans passer par Itunes)…vous pouvez partager avec vos contacts des dossiers (comme sur un serveur), bref de mon coté, je ne peux plus m'en passer, c'est juste indispensable à mes usages désormais. Bien sur, nous avons parlé de Dropbox, de la manière dont ils ont investit dans la technologie et les ingénieurs pour que tout paraissent simple, logique…. On a également parlé le fait que les données "appartenaient" à Dropbox, ce qui est, en fait, une obligation légale pour qu'ils puissent mettre vos données à votre disposition et que vous puissiez les partager. Nous avons aussi parler de l'environnement de travail, des bureaux donc et de la manière dont on avait besoin de se sentir "à la maison". Mais cela n'est pas la partie la plus intéressante selon moi. La personne qui a créé Dropbox a 26 ans (idem pour les créateurs d'Airbnb d'ailleurs ou presque – 27 ans) et nous avons surtout discuté de la raison pour laquelle les gens créaient plus d'entreprises, plus jeune à San Francisco. Est- ce en raison de la réglementation en vigueur, est-ce un état d'esprit ? Il semble assez évident que nous singeons tous notre environnement. Quand à Paris, la réussite est de rentrer chez l'Oréal, Procter & Gamble ou Mc Kinsey, là bas, c'est évidemment de créer une boite. Quand en France, on pense ne pas être prêt, ne pas avoir assez d'expérience, eux se disent qu'ils n'ont rien à perdre à essayer et que finalement, c'est beaucoup plus difficile de se lancer quand on est installé avec un train de vie que quand on sort de l'école. Ils ont tout le temps pour s'installer… La culture du risque en quelque sorte.

Et puis surtout, ce que j'ai relevé et que je n'avais pas vraiment compris avant, c'est cette recherche de prendre une chose de la vie courante, d'essayer de comprendre pourquoi ce n'est pas parfait et comment on peut l'améliorer. Il prenait l'exemple d'une table sur laquelle on passe sa main et tant qu'elle n'est pas totalement et parfaitement lisse, de la poncer encore et encore. Il m'a expliqué comment il voyait cela pour les check-in dans les aéroports, pour les moyens de communication (email, skype) que nous avons aujourd'hui et m'expliquant comment on pourrait les améliorer. Une forme de design thinking mais sans test, juste en réfléchissant et en se posant "2 minutes". A partir du moment où on est utile, que l'on facilite la vie des gens, pourquoi ces derniers ne paieraient pas pour le service ? Lui a 22 ans, sort du MIT et ait convaincu que d'ici 3 ans il aura créé sa boite avec une maturité incroyable. Je ne sais pas s'il réussira, je vais suivre son histoire maintenant que nous nous connaissons et qu'il doit venir à Paris dans les prochains mois mais j'ai trouvé cette discussion vraiment inspirante et je souhaitais donc la partager avec vous.

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