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Photo du rédacteurGregory Pouy

La plus grande menace pour les marques n'est pas Internet…



Je vois beaucoup de marques, d'entreprises, dans des contextes différents (conseils, formation, discussions xy).

Je vois également beaucoup de marchés se faire "disrupter" par des start-up ou de plus grands groupes web (qui ont racheté les dîtes start-up souvent) qui arrivent sur le marché.

Il en va ainsi pour :

– La musique 

– Les media (ah ils rigolaient bien en 2006 quand Google a racheté Youtube $1,6 milliards après 18 mois d'existence alors qu'il n'y avait quasi pas de revenus)

– Le marché des études

– La banque bientôt

– La distribution de produits spécialisés

– Les hotels

Alors évidemment tout n'est pas si simple et il est beaucoup plus facile de dire cela à posteriori mais en réalité, un marché ne change pas en un claquement de doigts, il évolue lentement pour glisser au fur et à mesure vers un nouveau modèle, plus simple pour le consommateur : "sans friction".

Souvent les dirigeants de ces marques se bloquent pour des raisons différentes : "ce n'est pas notre stratégie", "cela va nous faire chuter nos marges", "cela ne nous ressemble pas", "c'est intéressant mais peut être l'année prochaine".

En 1 mot : l'Inertie !

Et en un peu plus de mots : l'inertie des dirigeants de ces mêmes entreprises est leur principal danger.

Ces personnes ne veulent pas prendre de risques, parfois attendent leurs départs à leur retraite, réfléchissent à court terme et ne se rendent pas compte qu'ils prennent les mauvaises décisions.

Parfois, ils font un péché d'orgueil, étant les plus importants, ils ne voient pas trop comment cela pourrait bouger (après tout), ils pilotent donc à court terme afin de satisfaire les actionnaires (et s'assurer une bonne prime).

Malheureusement, au moment ou cela commence à avoir des implications sur leurs marges opérationnelles, il est souvent trop tard (et encore que).

Il est évidemment clef qu'une marque reste ferme sur ce qu'elle est (et suffisamment rare aussi malheureusement tant tout le monde cherche à plaire de manière superficielle), sur la raison pour laquelle elle existe, la place qu'elle occupe pour les consommateurs, cependant, au risque d'un discours trop simplificateur, travailler dans le secteur de la musique (par exemple), ne veut pas dire : vendre des CD, il s'agit de proposer aux gens d'accéder à une expérience et de pouvoir la renouveler de la manière la plus simple/agréable possible.

Il ne s'agit JAMAIS de changer de métier ou de corrompre ses croyances, il s'agit d'évoluer avec les nouveaux moyens de distribution et d'évoluer avec ses consommateurs pour toujours mieux tenir ses promesses.

Les entreprises sont remplies de personnes qui comprennent ces mouvements, les voient venir, essaient de travailler dans ce sens mais l'inertie d'un groupe est une montagne sur laquelle on s'épuise rapidement.

On se désole quand on voit des groupes comme Universal ou La Fnac qui n'ont pas su prendre les tournants nécessaires et on se rejouit quand on voit des groupes comme American Express qui embrasse le web et investissent des sommes conséquentes dans des start-up dont celles qui potentiellement pourraient disrupter leur business.

Je n'ai malheureusement pas de solutions contre cela, si ce n'est que quand vous même vous serez dans des positions fortes, de toujours garder un oeil ouvert et ne pas reproduire ce péché d'orgeuil.

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