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Photo du rédacteurGregory Pouy

Vlan #38 Social Calling: redonner du sens à son travail


Emilie Vidaud est journaliste et elle a eu un social calling, c’est à dire un besoin de redonner du sens à son travail. C’est ainsi qu’elle a décidé d’écrire un livre. Ainsi, elle a été interviewé plus d’une centaine d’entrepreneurs sociaux pour finalement choisir de raconter l’histoire de 15 ambassadeurs qui constituent « social calling ».


Ce podcast ne devient pas un podcast de développement personnel (je vous rassure) ni de ressources humaines mais je crois qu’un marketer doit absolument comprendre les tendances qui rythment son époque pour être efficace dans son métier.

Et puis, dépassant le marketing, finalement ce podcast est à mon image, je suis ravi d’inviter toutes les personnes qui m’inspirent au quotidien donc j’espère que vous apprécierez cette conversation avec Emilie Vidaud.


Redonner du sens: un changement de paradigme


Selon Emilie, il y a un changement de paradigme fort qui nous vient des U.S. avec une volonté dans les entreprises de ne plus être seulement centrées sur le profit mais aussi de regarder l’impact que l’on peut avoir à une échelle planétaire. D’ailleurs, aux U.S. ou en Allemagne, il existe des formes juridiques d’entreprises qui permettent de créer des associations en faisant du profit. Il y a un acceleration sur les dernières années, mais déjà Marx disait que « le seul travail vivant est celui qui produit du sens », il y a donc un vrai lien entre les 2 depuis des décennies. Mais désormais on remarque que 1 français sur 2 rêve de tout plaquer parce qu’il ne se sent pas à sa place. Pour Emilie, cette quête de sens est liée au digital car ce dernier a décuplé notre accès à la connaissance. Désormais, on se pose beaucoup de questions et nous avons donc une prise de conscience beaucoup plus grande. Et gagner de l’argent ne suffit plus, on a une vraie volonté d’avoir un impact positif sur la société. Selon Emilie, il n’y a ni gentrification ni « genrification » dans cette quête de sens. On peut avoir ce que Emilie nomme « un social calling » quelque soit son origine sociale, sa religion, son genre ou autre, tout dépend de ce que l’on traverse dans la vie bien évidemment.

La Génération Z : une génération plus militante

Elevée au digital, cette génération se sait pleine de pouvoir pour agir. C’est le défi de la génération Z: faire face au changement climatique et à la raréfaction des ressources. Et si c’est indispensable pour la génération Z, cela a forcément un impact sur les entreprises qui ont besoin de recruter ces personnes. Il y a plusieurs défis pour les dernières. En effet, elles doivent désormais répondre à un triple projet, sociale, économique et sociétal. Elle doivent être dans l’action ce qui veut dire de s’engager avec une obligation de moyen en inscrivant dans leurs statuts leur volonté d’avoir un impact. Une entreprise ne doit plus être au service de ses actionnaires mais aussi et surtout au service de l’Homme et de son environnement.


L’engagement pour recruter les meilleurs éléments.

Dans les grandes écoles, 1 sur 2 des étudiants veut avoir un boulot qui a du sens. D’ailleurs, on remarque que la chair entreprendrait sociale à HEC  est ainsi devenu l’une des plus populaires de l’école selon Emilie. La génération va imposer de nouveaux standards aux entreprises. Aussi, il est intéressant de noter que la social tech est préempter par les femmes, ainsi Emilie Vidaud nous rappelle que parmi les 66% d’entrepeneurs sociaux, il y a 32% qui sont des projets qui sont crées par des femmes. Secteur ou leur légitimité est moins remise en question (ou plutôt les femmes dépassent cela pour l’objectif visé) comme ca pourrait encore malheureusement être le cas par ailleurs. L’exemple de Kokoroé est parlant: créé par 3 femmes, c’est selon Emilie l’une des social tech française les plus prometteuses. Elles luttent contre le décrochage numérique et proposent aux usagers de se former eux même à travers des programmes videos.

Plusieurs pistes pour les entreprises pour rejoindre cette tendance: Beaucoup de programmes d’intrapreunariat d’abord mais aussi l’utilisation des fondations par exemple. Il s’agit surtout de construire un modèle qui consisterait à embarquer les salariés de s’associer à un projet associatif ou encore des personnes qui ont des prises de position individuelles. Néanmoins comme le rappelait Josephine Goube dans un épisode précédent, il est important d’associer cela a de la finance pour permettre à l’association de fonctionner.

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